Le directeur du collège

        Saint-Joseph part à Lorient.

 

Pour succéder à Marc Nicol à la direction de Saint-Jo, c'est Raphaëlle Lorho, ancienne directrice du collège Sainte-Barbe du Faouët, qui arrivera à la rentrée.

Après six années passées à la tête du collège privé, Marc Nicol retourne dans son établissement d'origine, à savoir Saint-Jo. Il assurera la direction du lycée professionnel.

L'événement

Moment d'émotion en fin d'après-midi, lundi, au collège Saint-Joseph. Marc Nicol, le directeur, avait convié tout le personnel de l'établissement ainsi que les responsables des collectivités qui ont travaillé de près ou de loin avec Saint-Jo.

En effet, il quitte l'établissement du réseau lasallien pour en reprendre un autre qu'il connaît bien : « J'ai été directeur adjoint du collège-lycée Saint-Joseph de Lorient durant dix ans. J'y retourne avec plaisir en tant, cette fois, que directeur du pôle professionnel. Ce dernier compte 32 classes soit 800 élèves avec les différentes filières : CAP, BEP, bac professionnel et BTS. Je serai plus disponible pour animer la partie pédagogique, car je n'aurai plus la partie administrative et le suivi des différents chantiers afférents à ce type d'établissement à m'occuper », explique-t-il.

Reconnaissance envers ceux qui oeuvrent à l'éducation

Marc Nicol a mis en avant tous ceux qui participent à l'oeuvre d'éducation qui se vit au collège. Outre le personnel présent chaque jour pour faire « tourner la boutique », il n'a pas oublié les associations (Apel, Ogec et AEP), les directeurs et directrices des écoles du réseau.

Il a aussi souligné le concours des bénévoles qui ont apporté leurs témoignages religieux, les élus et collectivités qui ont mis à disposition les infrastructures nécessaires.

Il n'a pas non plus oublié les élèves : « Vous êtes indispensables à notre fonction, celle de vous élever et vous faire sortir de l'enfance pour vous préparer aux années de lycée. Je crois que tout humain peut grandir quand il rend chaque jour un service supplémentaire sans attendre de récompense. »

Réalisations et chantiers

Durant ses six années, Marc Nicol a connu quelques temps forts qu'il a su mener à bien. En premier lieu, cette période a été marquée par le lancement de grands travaux immobiliers, qui ont débuté en 2015 et qui se termineront à la rentrée 2019. Pendant ces quatre années, des travaux de rénovation et d'extension ont été multiples, dont le montant total atteint 1 300 000 €.

La commémoration du 50e anniversaire de l'existence du collège sur ce site, en octobre, a aussi marqué les esprits. Et en guise de conclusion, de faire sienne cette phrase d'Eric Tabarly : « Comme disait Eric Tabarly, l'homme a besoin de passion pour exister et la vie est faite d'espérance. »

Pour succéder à Marc Nicol à la direction de Saint-Jo, c'est Raphaëlle Lorho, ancienne directrice du collège Sainte-Barbe du Faouët, qui arrivera à la rentrée.

Après six années passées à la tête du collège privé, Marc Nicol retourne dans son établissement d'origine, à savoir Saint-Jo. Il assurera la direction du lycée professionnel.

L'événement

Moment d'émotion en fin d'après-midi, lundi, au collège Saint-Joseph. Marc Nicol, le directeur, avait convié tout le personnel de l'établissement ainsi que les responsables des collectivités qui ont travaillé de près ou de loin avec Saint-Jo.

En effet, il quitte l'établissement du réseau lasallien pour en reprendre un autre qu'il connaît bien : « J'ai été directeur adjoint du collège-lycée Saint-Joseph de Lorient durant dix ans. J'y retourne avec plaisir en tant, cette fois, que directeur du pôle professionnel. Ce dernier compte 32 classes soit 800 élèves avec les différentes filières : CAP, BEP, bac professionnel et BTS. Je serai plus disponible pour animer la partie pédagogique, car je n'aurai plus la partie administrative et le suivi des différents chantiers afférents à ce type d'établissement à m'occuper », explique-t-il.

Reconnaissance envers ceux qui oeuvrent à l'éducation

Marc Nicol a mis en avant tous ceux qui participent à l'oeuvre d'éducation qui se vit au collège. Outre le personnel présent chaque jour pour faire « tourner la boutique », il n'a pas oublié les associations (Apel, Ogec et AEP), les directeurs et directrices des écoles du réseau.

Il a aussi souligné le concours des bénévoles qui ont apporté leurs témoignages religieux, les élus et collectivités qui ont mis à disposition les infrastructures nécessaires.

Il n'a pas non plus oublié les élèves : « Vous êtes indispensables à notre fonction, celle de vous élever et vous faire sortir de l'enfance pour vous préparer aux années de lycée. Je crois que tout humain peut grandir quand il rend chaque jour un service supplémentaire sans attendre de récompense. »

Réalisations et chantiers

Durant ses six années, Marc Nicol a connu quelques temps forts qu'il a su mener à bien. En premier lieu, cette période a été marquée par le lancement de grands travaux immobiliers, qui ont débuté en 2015 et qui se termineront à la rentrée 2019. Pendant ces quatre années, des travaux de rénovation et d'extension ont été multiples, dont le montant total atteint 1 300 000 €.

La commémoration du 50e anniversaire de l'existence du collège sur ce site, en octobre, a aussi marqué les esprits. Et en guise de conclusion, de faire sienne cette phrase d'Eric Tabarly : « Comme disait Eric Tabarly, l'homme a besoin de passion pour exister et la vie est faite d'espérance. »

CONFÉRENCE DE

MADAME GINETTE KOLINKA

 Le 13 juin dernier, Madame Ginette Kolinka est venue témoigner sur le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale auprès des élèves de troisième. Cette rencontre a eu lieu grâce à une collaboration avec des enseignants des collèges d'Etel et de Quéven. Elle a permis aux élèves d'approfondir leurs connaissances sur la Shoah.

       Madame Ginette Kolinka est née le 4 février 1925 dans une famille non pratiquante d'origine juive. Sur dénonciation, le 13 mars 1944, la Gestapo et la Milice viennent arrêter son père, son frère de douze ans et son neveu de quatorze ans. Devant les remarques de Ginette, ils l'embarquent aussi. Après avoir été internés au camp de Drancy, le 13 avril 1944, ils sont déportés par le convoi 71 en wagons à bestiaux, depuis la gare de Bobigny jusqu'à Auschwitz-Birkenau. Son père et son frère sont gazés à leur arrivée. Ginette, elle, entre dans le camp des femmes et est tatouée du matricule 78 599. Son neveu entre dans celui des hommes.

Ensuite, elle est transférée jusqu'à Bergen-Belsen puis envoyée à Raguhn et enfin à Theresienstadt. Elle est atteinte du typhus. Début mai 1945, elle est libérée et rapatriée en France.

       Les élèves ont particulièrement été intéressés et touchés par son histoire comme en témoignent ces quelques écrits :

« Ginette Kolinka a été très courageuse de nous parler de son vécu. Ça m'a touché car je ne croyais pas que c'était aussi horrible »  (Yoann);

« Ce témoignage a été très intéressant et très touchant. J'ai trouvé ça tellement passionnant que le temps est passé trop vite » (Alyssa);

« J'ai trouvé cette intervention très enrichissante et extrêmement complémentaire pour les cours d'histoire sur le sujet du génocide des juifs durant la Seconde Guerre mondiale » (Mathilda);

« On a été très chanceux d'avoir pu écouter ce témoignage » (Juliette).

       À la fin de son intervention, Madame Ginette Kolinka a insisté sur le message suivant : « La haine ne mène à rien de bon », une réflexion qui a toujours du sens aujourd'hui dans le contexte de la montée de l'antisémitisme.

Les professeures d'histoire de 3è et la documentaliste